PC 2 : OBSERVATION
Durée : 120 mois
Porteur : CNRS
Partenaires clés : IRD, Université de Brest, Université de La Réunion, Université de Mayotte, Université Paris 1, Université de Nantes, MNHN
Partenaires clés internationaux : Université Eduardo Mondlane, Université des Comores
BRIDGES-OBSERVATION vise à définir et mettre en œuvre un observatoire pérenne dans les socio-écosystèmes (SES) étudiés. L’objectif sera d’optimiser la stratégie de toute la chaîne d’observation : i) en alliant frugalité et efficacité, ii) en rendant les données disponibles pour tous les acteurs de la région et iii) en développant cadres, outils et plateformes innovants de manière adaptative.
Cet observatoire sera interdisciplinaire (océanographie physique, chimie, écologie, halieutique, sciences humaines et sociales) et à multi-échelles spatio-temporelles.
BRIDGES-OBSERVATION travaille à répondre aux besoins de coordination de la chaine de l’Observation* des observatoires existants, et de partage des compétences locales et de formation pour soutenir sur le long terme l’approche collaborative, régionale, interdisciplinaire, multisectorielle et équitable proposée.
*collecte, traitement, validation, stockage, mise à disposition, réutilisation de la donnée
BRIDGES-OBSERVATION cherche prioritairement à :
- Définir l’observatoire idéal via :
- le recensement et l’analyse critique des systèmes existants,
- l’identification des paramètres et des indicateurs essentiels,
- la planification les dispositifs de suivi.
- Mettre en œuvre les observations d’un socle minimum de données harmonisées entre les différents sites,
- Optimiser et pérenniser la stratégie d’observation.
Ce projet ciblé s’appuie sur :
- Les différents observatoires présents sur les 5 sites côtiers (Réunion, Mayotte, Madagascar, Comores, Mozambique) et sur le site régional Sud-Ouest de l’océan Indien dont le Canal de Mozambique,
- Les expériences du consortium sur la définition et l’implémentation d’observatoires durables interdisciplinaires (Infrastructure de Recherche ILICO, Observatoires du Littoral…).
BRIDGES-OBSERVATION adopte une démarche résolument orientée vers l’Observation FAIR : Facile à mettre en œuvre, Accessible, Intégrative, Respectueuse.
Type de données concernées : Toutes les données permettant de répondre aux problématiques BRIDGES. La définition de ces données fait partie du travail mené dans le cadre de BRIDGES-OBSERVATION.
- Réunions et ateliers pour définir l’observatoire idéal
- Acquisition de données interdisciplinaires (Enquêtes, campagnes à la mer, capteurs in situ et de Télédétection multi sources…)
- Atelier annuel sur les sites afin de transférer les développements méthodologiques réalisés, échanger sur les bonnes pratiques d’observation, former les étudiants sur les pratiques d’observation
2025-2026 :
- Définition de l’observatoire idéal et des conditions d’implémentation de stratégie de mise en œuvre du socle minimum de données
2027-2033 :
- Acquisition des données et optimisation des stratégies d’observation
2025-2033 :
- 1 atelier annuel sur un des sites
Christophe DELACOURT (Université de Brest)
Christophe Delacourt est Professeur des Universités à l’Université́ de Bretagne Occidentale affecté au Laboratoire Géo-Océan (UMR-6538 Directeur 2012-2016) et délégué́ scientifique au CNRS-INSU en charge du littoral et du côtier ? et de l’outre-mer. Il a cocréé́ le Service National d’Observation DYNALIT (https://www.dynalit.fr/) ainsi que l’infrastructure de recherche ILICO (https://www.ir-ilico.fr/) qu’il a co-dirigé de 2016 à 2022.
Ses projets de recherche portent sur les transferts de matières sédimentaires à différentes échelles de temps depuis les bassins versants jusqu’aux domaines océaniques profonds. Pour mener ces études, il effectue des développements méthodologiques et instrumentaux en télédétection Terre / Mer multi-capteurs (Télédétection passive : hyper-spectrale, infrarouge thermique, Télédétection active : acoustique, lidar, radar) et multi-plateformes (Satellite, Avion, Drône, Navire) utilisés ensuite pour quantifier les transferts de matière et ainsi mieux comprendre les processus qui en sont à̀ l’origine ainsi que les risques associés. Il interagit avec différentes communautés scientifiques, Géographes (risques), Biologistes (environnements coralliens), Sciences de l’ingénieurs (capteurs et traitements d’information) et Physicien (processus d’érosion). Au cours des dernières années il s’est impliqué́ sur la création d’Observatoires interdisciplinaires (SNO Dynalit, IR ILICO, SOERE Trait de Côte).
Marc LÉOPOLD (IRD)
Marc Léopold est docteur en sciences économiques de l’Université́ de Bretagne Occidentale (2018) et ingénieur de recherche à l’IRD (UMR ENTROPIE 9220). Ses projets de recherche portent sur le fonctionnement des systèmes halieutiques côtiers dans les pays du Sud, notamment dans le Sud- Ouest de l’océan Indien où il a été en poste de 2017 à 2021. Les thématiques concernent notamment les systèmes socio-écologiques, l’évaluation des ressources et des pêcheries, l’analyse des interactions entre la pêche et les écosystèmes et l’efficacité́ de mesures de gestion et modes de prise de décision, en s’intéressant aux dynamiques spatio-temporelles. Son approche est interdisciplinaire et transdisciplinaire, et privilégie la collaboration avec les parties prenantes. Ses recherches trouvent par exemple des applications dans la construction et la mise en œuvre collaborative de méthodes d’évaluation et de suivi de l’état des ressources en poissons et invertébrés et des activités de pêches à l’aide d’indicateurs, dans des contextes pauvres en données et avec de fortes contraintes (techniques, financières, etc.). Il anime depuis 2020 la composante halieutique du Laboratoire Mixte International Mikaroka financé par l’IRD à Madagascar.