Comité scientifique international
Le Comité scientifique international (CSI) est l’instance scientifique interdisciplinaire externe indépendante, consultative et offrant un conseil aux instances de direction du programme sur les différentes actions engagées pour répondre aux objectifs de BRIDGES. Il comprend 9 personnes qualifiées, servant dans ce comité intuitu personae. En particulier, le comité scientifique international (CSI) a la charge de :
- Apprécier la pertinence de l’orientation stratégique, de la feuille de route du programme et du plan de mise en oeuvre,
- Proposer de nouvelles pistes de recherche, d’innovation et de valorisation,
- Echanger autour de possibles collaborations scientifiques et techniques à développer (National, Europe, International).
Le Comité scientifique international
Amanda Lombard
Edward (Eddie) Allison
Rashid Sumaila
Arthur Tuda
Marta Coll
Robert Blasiak
Célia Macamo
Philile Mbatha
Sebastian Villasante
Amanda Lombard est Professeur et chercheuse en planification de la conservation à l’Université Nelson Mandela (Afrique du Sud). Ses premiers travaux ont fait progresser la recherche sur la planification de la conservation en Afrique du Sud et ont contribué aux processus de création des zones protégées terrestres et marines. Elle travaille actuellement à développer la planification spatiale marine dans la recherche, l’enseignement et l’élaboration des politiques en Afrique du Sud. Elle est rédactrice en chef du Journal Conservation Letters et membre du conseil d’administration de la section marine de la Society for Conservation Biology.
Arthur Tuda est directeur exécutif du WIOMSA (Association des sciences marines de l’océan Indien occidental, basée à Zanzibar, Tanzanie), après avoir exercé le poste de secrétaire exécutif depuis février 2020. Dans ce rôle, il assure la direction des programmes actuels du WIOMSA (soutien à la recherche, développement des capacités, gestion des connaissances) et façonne la vision du WIOMSA pour l’avenir. Son travail porte principalement sur la gestion et la conservation des océans, à travers notamment l’amélioration de l’utilisation de la science pour la gestion adaptative des aires marines protégées (AMP) dans la région de l’océan Indien occidental (WIO) et la construction de partenariats entre ces AMP.
Célia Macamo est biologiste marine, docteure en botanique marine, et enseigne à l’université Eduardo Mondlane de Maputo (Mozambique) depuis 2008. Elle est actuellement directrice du master en biologie et écologie de la conservation. Ses recherches portent sur l’écologie et la gestion des forêts de mangroves, mais s’étendent également aux composantes botaniques d’autres écosystèmes marins et terrestres. Célia Macamo est la représentante nationale de l’Association des sciences de la mer de l’océan Indien occidental, membre du groupe consultatif de Mangrove Capital Africa et point focal du réseau des mangroves de l’océan Indien occidental.
Edward Allison est chercheur principal à l’organisation internationale de recherche Worldfish (Malaisie). Ses recherches portent sur les connections entre les humains et les ressources naturelles dont i) les contributions des pêches et de l’aquaculture à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et aux habitats côtiers ii) la gouvernance des pêches et de l’aquaculture de petite échelle et les droits de l’humain des pêcheurs et iii) la vulnérabilité et l’adaptation au changement climatique des populations tributaires des ressources marines. Il conseille le Groupe d’experts de haut niveau pour une économie océanique et l’organisation Oceana.
Marta Coll est chercheuse à l’Institut des sciences de la mer (ICM-CSIC) (Barcelone, Espagne). Ses recherches sont axées sur la compréhension des modèles et des processus qui ont caractérisé et caractériseront les écosystèmes marins et, en particulier, les changements et les menaces qui pèsent sur la biodiversité marine. Elle travaille actuellement à l’élaboration et à l’essai de scénarios de trajectoires futures de changement afin de trouver les meilleures solutions pour une gestion transformatrice des océans.
Philile Mbatha est Professseur et chercheuse à l’Université de Cape Town (Afrique du Sud). Ses recherches portent principalement sur la gouvernance marine et côtière dans la région de l’océan Indien occidental de l’Afrique australe, avec un accent particulier sur les contextes ruraux le long de la côte. Ses travaux contribuent au développement rural en établissant un lien entre les plateformes d’élaboration des politiques et les dispositions institutionnelles qui gèrent les ressources côtières, d’une part, et les personnes sur le terrain et les réalités de leurs moyens de subsistance, d’autre part.
Elle est également directrice adjointe au One Ocean Hub.
Rashid Sumaila est Professeur et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 1) en économie interdisciplinaire des océans et des pêches à l’Institute for the Oceans and Fisheries et à la School of Public Policy and Global Affairs de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada). Ses recherches portent sur la bioéconomie, l’évaluation des écosystèmes marins et l’analyse de problèmes mondiaux tels que les subventions à la pêche, les zones marines protégées, la pêche illégale, le changement climatique, la pollution marine par le plastique et les marées noires. Il a remporté le prix Volvo de l’environnement en 2017 et a été nommé membre de la Société royale du Canada en 2019.
Robert Blasiak est Professeur associé au Stockholm Resilience Centre de l’université de Stockholm (Suède), où il dirige des programmes de recherche sur l’intendance des océans, la biotechnologie marine et les risques financiers des impacts du changement climatique sur la production de fruits de mer. Il dirige actuellement l’équipe scientifique qui travaille avec la collaboration science-industrie Seafood Business for Ocean Stewardship (SeaBOS), cherchant à comprendre si les acteurs clés peuvent déclencher un changement transformateur vers la gestion des océans.
Sebastian Villasante est Professeur et chercheur à l’Université de Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne). Ses recherches portent sur l’évaluation i) de la contribution écologique et économique de la pêche, de l’aquaculture et des activités de pêche récréative, ii) de la gouvernance des océans, iii) du changement climatique, iv) des services écosystémiques marins et de la réduction de la pauvreté. Il combine des méthodes quantitatives et qualitatives et une formation en sciences halieutiques, en gouvernance et en économie pour comprendre les liens entre les composantes écologiques et socio-économiques des systèmes marins à plusieurs échelles.